Du Circulus vitiosus est également appelé familièrement Cercle vicieux désigné. C'est un processus physiopathologique qui conduit à la maladie ou aggrave des maladies existantes.
Quel est le cercle vicieux?
Le terme circulus vitiosus vient du latin. «Circulus» signifie «cercle» et «vitiosus» peut être traduit par «nuisible». C'est un processus physiopathologique basé sur une rétroaction positive. En cas de rétroaction positive, une variable a un effet de renforcement sur elle-même.
Dans le cercle vicieux, cependant, il existe souvent plusieurs facteurs d'influence qui se renforcent mutuellement. Des exemples de maladies basées sur un cercle vicieux ou dans lesquelles un cercle vicieux se développe au cours de la maladie sont le diabète sucré de type 2, la crise thyrotoxique, l'insuffisance cardiaque et la défaillance multi-organique.
Fonction et tâche
Le cercle vicieux n'est fondamentalement d'aucune utilité pour le corps humain, car il s'agit d'un processus physiopathologique. La physiopathologie est l'étude des fonctions corporelles pathologiquement modifiées. Le contraire des processus physiopathologiques sont les processus physiologiques.
Souvent, cependant, un cercle vicieux commence par une réaction corporelle positive. Le corps tente de corriger une erreur ou un dysfonctionnement avec une réaction spécifique. Cependant, ce mécanisme conduit à des changements qui aggravent le trouble sous-jacent. Cela maintiendra ou même aggravera la maladie.
Maladies et affections
Un exemple de cercle vicieux est la résistance à l'insuline dans le diabète sucré de type 2. Le diabète sucré est également connu sous le nom de diabète. La maladie est l'une des maladies métaboliques et est associée à des taux de sucre dans le sang constamment élevés. Les symptômes typiques de la maladie sont la soif intense, l'augmentation de la miction, la susceptibilité aux infections, la fatigue et la perte de poids.
Si le diabète n'est pas traité ou traité trop tardivement, de nombreux dommages corporels peuvent survenir. L'augmentation des valeurs de sucre dans le sang endommage en particulier les vaisseaux sanguins. Cela peut entraîner des maladies des yeux et des reins. La rétinopathie diabétique est la principale cause de cécité dans le monde occidental. Les plus gros vaisseaux sanguins sont également endommagés. Les diabétiques courent un risque accru d'avoir un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque.
Bien avant l'apparition d'un diabète sucré de type 2 manifeste, un syndrome de résistance à l'insuline est présent, parfois pendant de nombreuses années. Les facteurs héréditaires et l'obésité en particulier semblent jouer un rôle dans le développement de ce syndrome.
Si le sucre entre dans le corps avec la nourriture, il est décomposé dans l'intestin et finit par se retrouver dans le sang sous forme de glucose. L'insuline est nécessaire pour que le glucose puisse passer du sang dans les cellules. Cette hormone est produite par le pancréas.
Avec la résistance à l'insuline, les cellules réagissent moins à l'insuline que les cellules d'une personne en bonne santé. Cela signifie qu'il y a toujours trop de sucre dans le sang. En réponse à cet excès de sucre (hyperglycémie), le pancréas produit plus d'insuline. Plus l'insuline atteint les récepteurs d'insuline des cellules, moins elles y réagissent. En conséquence, de moins en moins de sucre est transporté dans les cellules et le taux de sucre dans le sang continue d'augmenter en conséquence. Cela stimule le pancréas à produire à nouveau plus d'insuline. Les cellules de ce cercle vicieux deviennent de plus en plus résistantes à l'insuline.
Un autre cercle vicieux peut être trouvé avec l'insuffisance cardiaque. L'insuffisance cardiaque est une insuffisance cardiaque. Le cœur n'est plus en mesure de transporter la quantité de sang dont le corps a besoin. L'insuffisance cardiaque peut survenir aiguë ou chronique et avoir différentes causes. Les causes d'insuffisance cardiaque aiguë sont, par exemple, une crise cardiaque ou une embolie pulmonaire. L'insuffisance cardiaque chronique peut être causée par une hypertension artérielle chronique ou une maladie pulmonaire.
La capacité de pompage insuffisante du cœur en cas d'insuffisance cardiaque congestive conduit à un apport insuffisant du corps. Ceci est enregistré à différents endroits du corps. En particulier, la baisse de la pression artérielle est perçue par les récepteurs comme un signal d'alarme. Le corps réagit en rétrécissant les vaisseaux sanguins. La puissance de battement du cœur est également augmentée, il pompe plus fortement, mais généralement plus lentement.
Cette augmentation de l'impact est provoquée par l'hormone norépinéphrine. Étant donné que le volume systolique est en permanence trop bas en cas d'insuffisance cardiaque, la noradrénaline se lie constamment aux récepteurs du cœur. Semblables aux récepteurs de l'insuline dans le diabète sucré, ceux-ci deviennent résistants à un moment donné. La force d'impact reste faible. Cependant, les vaisseaux sanguins répondent toujours à la norépinéphrine. Ils restent rétrécis. Maintenant, le cœur déjà faible et stressé doit pomper en permanence contre la haute pression dans les vaisseaux sanguins. À la suite de ce cercle vicieux, l'état du cœur s'aggrave.
La crise thyrotoxique repose également sur un cercle vicieux. La crise thyrotoxique conduit à un déraillement potentiellement mortel du métabolisme. Ce déraillement résulte généralement d'une glande thyroïde hyperactive déjà existante (hyperthyroïdie). Normalement, les hormones thyroïdiennes T3 et T4 ne se trouvent qu'en petites quantités dans le sang. La plupart du temps, ils sont liés aux protéines sanguines. Dans la crise thyrotoxique, il y a une libération soudaine d'hormones thyroïdiennes non liées. Cela montre de forts symptômes d'hyperthyroïdie, tels que des arythmies cardiaques sévères, une surchauffe ou des troubles gastro-intestinaux.
Par un mécanisme de rétroaction positive, ces complications organiques affectent à leur tour la production d'hormones thyroïdiennes. Plus d'hormones thyroïdiennes sont produites. Ceux-ci aggravent à leur tour les symptômes. Le but de la thérapie est donc d'interrompre le cercle vicieux de la crise thyrotoxique.
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